Les citoyens qui se mobilisent pour protester contre le site de Northvolt se sont rassemblés le samedi 21 septembre, pour prélever des échantillons d’eau et de sol de l’effluent qui s’écoule du site de Northvolt. L’événement était organisé par l’un des groupes de citoyens soutenus par le Fonds d’héritage, CAC-Northvolt (Le Comité Action Citoyenne-Northvolt). L’événement était organisé conjointement avec la Société pour vaincre la pollution (SVP), l’un des plus anciens groupes de défense de l’environnement au Canada, fondé en 1970.
Daniel Green, co-président de SVP, a formé une cohorte de « scientifiques citoyens » pendant deux week-ends sur la manière de collecter correctement des échantillons, d’éviter la contamination et sur les mesures de sécurité. Une vingtaine de volontaires y ont participé.
« Heureusement pour moi, j’avais oublié mes bottes de bouc, alors j’ai pris des notes ! C’est un travail beaucoup plus sûr », a déclaré Jason Prince, scientifique citoyen, urbaniste et président du Legacy Fund.
Une dizaine d’équipes ont été formées, composées de trois volontaires. L’un d’entre eux a recueilli l’échantillon, l’autre a aidé cette personne et le preneur de notes a pris des notes et des photos du processus. Tous les événements étranges qui se sont produits ont été dûment notés sur la feuille de rapport.
« Tous nos échantillons d’eau étaient excellents », a noté M. Prince, « Nous avons été très prudents avec les gants en caoutchouc et avons suivi les protocoles de rinçage des conteneurs avant de prélever les échantillons. »
L’obtention d’échantillons de sol a été un peu plus délicate.
« Bien sûr, notre préleveur d’échantillons portait des bottes en caoutchouc ! Mais elle était perchée de façon très précaire sur le bord de l’eau, avec une longue perche télescopique ! À un moment donné, elle a titubé et pivoté et a failli tomber à l’eau », a déclaré M. Prince.
Les politiciens s’agitent, les investisseurs s’inquiètent et les enjeux autour du projet d’usine de batteries Northvolt sont considérables. Même au cours des derniers jours, de nombreux articles ont été publiés dans les journaux pour critiquer le projet. Le Devoir, le journal le plus influent du Québec, a publié une caricature dévastatrice montrant la lettre t de Northvolt en train de tomber.
« Je ne pense pas que ce projet ira de l’avant, en fin de compte », a déclaré Campbell Stuart, fondateur et vice-président du Legacy Fund. « Le vent tourne. Les gens n’en veulent pas.
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