Mont-Saint-Hilaire : La volonté de préserver

Mont-Saint-Hilaire

La préservation de notre environnement naturel et l’arrêt de la destruction de l’environnement impliquent parfois que les municipalités aient simplement la volonté d’appliquer les lois existantes.

Le cas de l’ACMSH

Prenez le cas de l’Association des citoyens de Mont-Saint-Hilaire (l’ACMSH). Ils exigent que leur Ville de Mont-Saint-Hilaire préserve un rare territoire de valeur écologique, récréative, historique et patrimoniale au pied du mont Saint-Hilaire.

L’espace en question

La zone en question, appelée simplement zone A -16, se compose d’un verger de pommiers, de deux petites forêts anciennes, de champs ouverts, d’un ruisseau et d’une zone humide. Les forêts abritent diverses espèces d’arbres et de plantes, dont la survie est parfois précaire, tandis que les champs abritent plusieurs espèces d’oiseaux, également menacées, et un nombre incroyable d’espèces d’abeilles indigènes, dont un bourdon protégé par la loi fédérale sur les espèces en péril, notamment dans le verger situé à l’intérieur de la zone. Une étude sur la biodiversité a été réalisée avec le soutien du Fonds d’héritage.

Le long de la route, qui offre des points de vue aux cyclistes et aux touristes, se trouvent plusieurs maisons anciennes patrimoniales et un verger de pommiers.

Ce que la Loi permet

Le PMAD, Plan métropolitain d’aménagement et de développement, adoptée en 2011 et en cours de révision en 2023, définit la vision pour rendre le Grand Montréal attractif, compétitif et durable, ainsi que les règles pour atteindre ces objectifs. Son objectif général est de mettre un terme à la destruction de l’environnement et la protection de la biodiversité est au cœur de ses préoccupations.

Bien que le plan ait adopté des densités minimales de logement par hectare, les municipalités peuvent opter pour des densités plus élevées dans certaines parties de leur territoire afin de permettre des densités fortement réduites dans d’autres parties. La ville peut ainsi préserver des zones de grande valeur écologique, récréative et patrimoniale.

C’est cette considération que l’ACMSH demande au maire, Marc-André Guertin, de solliciter auprès de la Municipalité régionale de comté de la Vallée-du-Richelieu.

Pour en savoir plus sur la détermination et dédication du groupe citoyen, lisez leur communiqué de presse et leurDemande de statut particulier pour la zone A-16.